• Post-scriptum N°1

    PHYSIQUE DES ONDES

    ESSAI D'UNE NOUVELLE PHYSIQUE 

    POST-SCRIPTUM N°1      Les constantes universelle

    Les unités fondamentales 

    Par Paul Bouchard Le 27/06/2014

    1) INTRODUCTION

    Après avoir terminé (fin avril 2014) la rédaction de ce blog tel que je l'avais prévu, j'ai continué à réfléchir et à étudier tout ce qui se rapporte aux différents sujets traités. Ceux-ci sont assez vastes pour m'assurer des réflexions, en continu jusqu'à épuisement de mon cerveau, (je vais avoir 85 ans). Je ne cherche pas à divulguer mes idées dans les milieux scientifiques, n'ayant aucun goût pour les controverses qui mettraient en cause les postulats de base de ma thèse, et auxquelles il me serait d'ailleurs difficile de répondre. Il faut prendre ces idées pour ce qu'elles sont, c'est à dire des hypothèses, qui me semblent plausibles étant donné qu'elles ont été, pour l'essentiel, inspirées par des scientifiques en qui j'ai confiance. Mon travail a consisté principalement à les réunir et à les mettre en corrélation possible. Des corrections d'erreurs de raisonnement ou de contre-vérités éventuelles existant dans le texte seraient par contre bien accueillies car elles me permettraient de progresser. J'ai essayé de ne pas attaquer de front la science officielle, ce qui paraîtrait très incongru de la part d'un ''amateur'', et de présenter plutôt ma thèse comme ''un possible''. C'est sans doute pourquoi mes lecteurs (315 à mi juillet 2014) n'ont pas jugé utile de réagir à ce que certains considèrent, peut-être, comme des divagations sur des thèmes scientifiques et ésotériques méritant la ''corbeille'', (ou pourquoi pas, un temps de plus grande réflexion)...

    Pourtant, plus j'avance dans mes études, plus cette thèse me paraît intéressante à prendre en considération.  Aussi j'éprouve la nécessité d'ouvrir une série de rubriques nouvelles intitulées ''post-scriptum''. Je compte y exposer différents sujets sur lesquels la thèse de mon blog peut apporter une vue nouvelle. Ils seront présentés ci-dessous dans un ordre aléatoire qui suit le cours de mes réflexions.

    2) L' ÉLECTRON BASE DE LA PHYSIQUE UNIVERSELLE

    Nous avons considéré l'électron comme la particule élémentaire de la matière, née d'une onde (de type lumière) passant de la substance de l'espace (S.E.) au plasma du disque d'accrétion d'une étoile en formation, et ''rigidifiée'' par les ondes transversales magnéto-gravitationnelles circulant dans ce disque. La fabrication se fait par paire, l'une des particules tournant sens horaire, l'électron(-), l'autre dans le sens anti-horaire, le positron (+), (dans le sens de progression de l'onde de type lumière). La matière est en création continue dans un univers infini et éternel, elle est constituée uniquement d'ondes DE  (S.E). circulant DANS cette substance, qui sont mises en rotation par les ondes transversales, (comme un vortex), ce qui leur confère une masse et les amènent, par résonance, à se regrouper pour former les noyaux, les atomes, les éléments, les corps de matière (vivante ou non).

     En fait, toute matière a une ''vie'', les planètes, par exemple, sont des étoiles en phase finale mais qui sont maintenues en vie grâce à l'énergie de l'étoile à laquelle elles sont rattachées. Nous étudierons dans un deuxième chapitre de ce Post-scriptum la vie de la matière en relation avec l'énergie (Structures dissipatives et Énergie) en tenant compte des éléments de notre thèse.

    L'électron qui nous intéresse à nouveau devrait être considéré comme l'élément ''fondamental'' de la physique théorique actuelle. Cette particule est en effet en relation étroite avec les constantes fondamentales de la matière qui ont été calculées et vérifiées par les physiciens au fil de leurs études. Du fait que l'électron est une onde faite de (S.E), les constantes universelles dépendent en premier des caractéristiques de cette substance, à savoir (en ce qui concerne le mouvement) la célérité des ondes (vitesse de la lumière) et le quantum de mouvement minimum ( le soi- disant grain d'énergie, le photon). Puisque c'est le mouvement (l'énergie, la vie) qui est à la base de l'existence de la matière (faite d'ondes), les lois mécaniques de la transmission des ondes (de la matière à la matière) ont une importance primordiale. De même les lois et principes ''quantiques'' découverts (ou imaginés) qui règlent les relations des particules entre elles à l'intérieur de l'atome, (et à l’extérieur), sont à la base de la science physique dans tous les domaines d'études et à tous les niveaux (quantiques, microscopiques, macroscopiques, cosmiques).

    La thèse exposée dans le blog possède un avantage considérable sur le ''modèle standard'' aujourd'hui en vogue, celui de rassembler dans l'électron les deux composantes de la matière, à savoir le mouvement (l'énergie cinétique) et la structure (l'énergie de masse). La simplicité de cette conception ( que la science officielle n'approuve pas), permet pourtant d'expliquer et de justifier les valeurs des constantes et unités dites naturelles et fondamentales qui ont été calculées par les pionniers de la physique quantique. Ces constantes concernent précisément la substance de l'espace (S.E.) et l’électron, il s'agit de la célérité de la lumière (c), de la constante de Planck (h), de la charge de l'électron (e) et de sa masse élémentaire (m).

    Ce chapitre de notre post-scriptum espère montrer que, dans l'optique de notre thèse, ces constantes et unités dites naturelles et leur combinaison avec les autres unités fondamentales ( Kilogramme, mètre, seconde, kelvin ), permettraient de relier entre elles les équations et les unités qui sont à la base de toutes les lois de la physique. C'est d'ailleurs dans cet optique que le Bureau International des Poids et Mesures, lors de sa 24 ème Conférence, en novembre 2011, a demandé aux physiciens de travailler, afin, je cite: « de faire progresser le Système international d'unités (SI), en repoussant les limites de la métrologie, de façon à ce que les unités de base du SI puissent être définies en s'appuyant sur les constantes de la nature, sur les constantes physiques fondamentales ou les propriétés des atomes »

    Pour la rédaction de ce présent chapitre, j'ai consulté sur internet les thèses et études les plus récentes et j'ai constaté avec surprise, et satisfaction, que le sujet est complètement d'actualité. En plus, toutes ces études conduisent à considérer l'électron comme une onde et non comme un corpuscule. Comme un scientifique ne peut se permettre de parler de l'électron comme d'une onde, il y est question de paquet d'ondes, de nuage, de paquet d'énergie, de quasi-particules (quanton, phonon), de plasmon (oscillation du plasma), de quantum d'énergie de vibration, d'objet indiscernable, de fonction d'onde, d’effets divers. Les phénomènes quantiques découverts font l'objet d'un prix Nobel lorsqu'ils sont importants et rédigés ''dans les normes admissibles''. Il leur est attribué le nom de l'auteur ce qui les rend personnellement responsables (au cas où...). C'est ainsi que l'on parle ''d’effets'' ou de ''principes'', par exemple le principe de superposition de Schrödinger, le principe d'incertitude de Heisenberg, l’indiscernabilité de Pauli, l’intrication (effet EPR consolidé par Alain Aspect), la non-localité de Bohm. Plus récemment l'effet tunnel de Gamow, l'effet Josephson, l'effet Casimir, l'effet Hall quantique de Von Klitzing, etc.

    Tous les progrès techniques considérables et les connaissances physiques, permis par ces découvertes ''d'effets'', concernent l'existence de l'électron en tant qu' ONDE. Nous allons voir que certains de ces ''effets'' sont à la base d'une évolution du système d'unités international, recentrant les unités d'énergie (principalement électriques) sur les constantes universelles, propres à la substance de l'espace (S.E.) et à l'électron. Dans un premier temps nous étudierons les unités et constantes qui concernent l'énergie (onde lumière de l'électron), c'est le domaine qui a focalisé toutes les études et dans lequel l'essentiel des progrès de la physique a été réalisé. L'étude des ondes de structure sera évoquée dans un 2ème. temps, car les physiciens ne sont pas poussés, encore actuellement, à modifier les notions anciennes de masse, de charge et de gravité. La thèse de mon blog pourrait, peut-être, donner des idées nouvelles, ou au moins des pistes de recherche...

     3) LES CONSTANTES UNIVERSELLES

    Un rapide historique est intéressant à faire depuis le début du 19ème siècle. La nouvelle mentalité scientifique de l'époque, et l'essor du commerce, exigeaient d'abandonner les unités d'usage ancien (pied, toise, lieue, livre, once, gallon, aulne, etc.) et de définir des ''étalons'' existant matériellement, comme le mètre (partie du méridien terrestre), la longueur d'un pendule battant la seconde, le kilogramme (cylindre de platine conservé à Sèvre), la température de la glace fondante etc. En 1801 le ''système métrique'' décimal devient obligatoire en France. C'est en 1875 que se crée le ''Bureau International des Poids et Mesures'' dont le siège est situé au Pavillon de Breteuil à Sèvre. Il est chargé de réunir la ''Conférence Générale des Poids et Mesures'' lorsque cela apparaît nécessaire. Cette CGPM donne des directives aux états membres, afin d'améliorer la précision des étalons en fonction des progrès des instruments de mesure et des découvertes et de définir les nouvelles unités dont les techniciens ont besoin. Au cours des 19ème et 20ème siècles, différents systèmes d'unités, comme par exemple le système CGS (centimètre,gramme, seconde) initié par la France, ont été successivement proposés, sinon imposés par les relations internationales scientifiques et commerciales. Ainsi furent fixées les unités principales à partir d'étalons matériels de plus en plus précis, et furent reliées aux précédentes les unités dérivées nécessaires aux besoins des scientifiques. En 1908 par exemple, les unités électriques (Ampère, Volt et Ohm) sont définies à partir de phénomènes et de conditions de mesures mieux précisées. Mais c'est en 1900 que la physique quantique va modifier l'échelle de grandeur des unités, on passe de la physique dite classique à la physique des particules et des quanta, obligeant à créer des nouvelles unités reliées aux anciennes avec difficultés (calculs avec des puissances de 10 en positif ou en négatif).

    Au début du 20 ème siècle, des scientifiques de différents pays ont contribué à une évolution considérable de la physique en découvrant que l'énergie des atomes ne peut s'échanger que par multiples de quantités proportionnelles à la fréquence du rayonnement (les quanta). Cette physique dite ''quantique'' a permis de connaître (sinon de comprendre réellement) ce qui se passe à l'intérieur de l'atome, et de progresser considérablement dans la connaissance des particules élémentaires et des éléments naturels, aussi bien en chimie que dans les différentes branches de la physique. Tous les immenses progrès qui ont été faits en un siècle et qui ont révolutionné notre manière de vivre, sont dus à de merveilleux scientifiques ayant travaillé entre 1850 et 1950. Ils ont établi des théories, déterminé des équations, des unités, ils ont calculé des constantes permettant de relier les phénomènes physiques entre eux. Tout ceci est basé sur des expérimentations remarquables, faites souvent avec des appareils ''bricolés'' par eux-mêmes. Les noms de ces pionniers ont été donnés à chacun de leurs travaux (équations, unités, constantes). On trouvera ci-dessous les éléments qui concernent l'électron que je considère comme la particule de base de la matière.

    C'est Max Planck qui, en confrontant son modèle aux données expérimentales, a établi une valeur numérique précise de la constante de proportionnalité (h) qui relie l'énergie de l'onde (en joule) à sa fréquence (en hertz). Il a également voulu établir un tableau de concordance de toutes les unités connues à son époque en utilisant les équations établies par les théoriciens des diverses branches de la physique. Il s'est heurté à des difficultés majeures pour réaliser un tableau utilisable par tous, car « la plupart des unités de Planck sont soit trop petites, soit trop grandes pour être utilisables en pratique, à moins de transporter des puissances de 10 dans les calculs. Elles souffrent aussi des incertitudes dans la mesure de certaines constantes sur lesquelles elles sont basées, notamment la constante de gravitation G qui a une incertitude de 1 sur 7000. » (wikipedia). Également les oppositions entre la théorie de la relativité et la mécanique quantique d'une part, entre les partisans des ondes et ceux des particules d'autre part, l'absence aussi d'une théorie valable de la gravité quantique, étaient et restent un handicap majeur. C'est toujours le même problème qui empêche la physique théorique de se renouveler.

    La constante (h) de Planck et la célérité de la lumière sont les caractéristiques de base de la substance de l'espace (S.E.) suivant la théorie de Jean-Jack Micalef, qui m'a inspiré. Cette constante (h) est aussi un élément majeur de la mécanique quantique et de la physique des ondes. Elle est pour l'électron ce qu'est le chiffre ''un'' pour le calcul arithmétique, ou encore la marche pour un homme adulte, il peut faire des pas plus ou moins longs, il peut marcher ou courir, mais la pointure de ses chaussures et la longueur de ses jambes restent les mêmes.

    Je cite Jean-Jack Micalef « La constante universelle (h) pourrait donc simultanément représenter l’unité de densité de la matière et celle de la prématière (S.E.), et l’on pourrait dire indifféremment que la résistance de l’espace est de h kilogrammes par mètre ou qu’une énergie de h joules est nécessaire pour parcourir un mètre à travers la substance homogène de l’espace. »

    Nous donnons ci-dessous les valeurs qui caractérisent le transport d'énergie dans la substance de l'espace (S.E.) :

    Célérité dans la (S.E.) des ondes de type lumière et des électrons : c= 299.792 Km/s.

    Constante de Planck : h ≈ 6,62606957×10-34 J⋅s. Exprimée en Joule x seconde.

    Constante de Planck : h ≈ 4,1343359×10-15 eV⋅s.Exprimée en électron-volt x seconde.

    Cette constante (h), déterminée expérimentalement, est le quantum de mouvement minimum, spécifique à la S.E., qui lie l'énergie du ''soi-disant photon'' (de l'onde lumière) à sa fréquence.

    Constante de Planck réduite :ħ ≈ 6,58211928(15)×10-16 eV.s, appelée ''h barre'', est égale à h/2pi, c'est le ''quantum d'action'', qui relie l'énergie du ''soi-disant photon'' (de l'onde lumière) à celle de l'électron excité par lui. C'est ce même quantum qui est à la base de l'énergie de l'onde lumière réémise par l'électron lorsqu'il se désexcite.

    On peut se demander pourquoi le quantum de mouvement minimum a été exprimé de façon différente pour l'onde lumière et pour l'électron : (h) et (h barre=ħ=h/2pi) ? Cela m’apparaît comme la justification de la réalité de la thèse de l'électron qui tourne sur lui-même. Le ''spin'' de l'électron ne serait pas une virtualité, utile pour justifier les bizarreries du ''modèle standard '', mais une réalité. Pour la thèse de mon blog, cette réalité est une des deux bases de la nature de l'électron, (voir le résumé de cette thèse au 1er. paragraphe de ce chapitre). Cette constante ''h barre'' est en fait le quantum de moment angulaire, ou ''quantum de spin'' qui montre que l'onde transversale tournante de l'électron, que nous avons appelé onde de structure ou onde de masse et qui est une onde d'origine magnéto-gravitationnelle, est soumise également au même quantum d'action propre à la S.E. Nous avons expliqué dans notre blog au chapitre 422) ''naissance des particules'', que cette ''onde de masse'' est intimement liée à l'onde lumière, puisque c'est celle-ci (la même), qui est en mouvement de rotation, comme un vortex. L'onde de type lumière est ''découpée'' en quanta par cette onde transversale tournante, ce qui a pour effet de renforcer la force forte qui relie les nucléons entre eux. Il est important de préciser que, puisqu'il est question de la même onde, les caractéristiques cinétiques de l'onde lumière ( charge, fréquence,vitesse) sont complètement liées à celles de l'onde de structure (masse, sens de rotation, magnétisme positif ou négatif en cas de mouvement, amplitude de l'onde en fonction de la vitesse de la particule).

    Nous venons de parler des valeurs constantes qui sont les caractéristiques de la S.E. et de la circulation des ondes lumière. Elles ont été déterminées expérimentalement avec précision, elles concernent l'onde énergétique (de type lumière) de l'électron. Cherchons maintenant quelles sont les constantes de base de l'énergie dite ''de masse'' au niveau de l'électron. Précisons à nouveau qu'il s'agit de l'onde transversale caractérisée par son sens de rotation (par le spin de la particule) qui a donné à cette particule, à sa création, une ''charge'' positive (positron) ou négative (électron). Nous voudrions donc parler des constantes universelles sur lesquelles il faudrait pouvoir baser les unités utilisées pour l'étude des phénomènes magnétiques de l'électron ainsi que pour celle de la gravitation universelle.

    Malheureusement la théorie actuelle qui a cours en ce qui concerne les notions de masse et de charge ainsi que la manière classique de traiter les phénomènes magnétiques et gravitationnels, ne permettent pas de fixer de façon suffisamment précise les unités concernées par rapport aux constantes universelles, alors que les besoins des techniques l'exigeraient. Je cite à nouveau ci-dessous des extraits du rapport du Bureau International des Poids et Mesures lors de la 24ème Conférence de novembre 2011 :

    « Considérant : …..........

    *que parmi les sept unités de base du SI, seul le kilogramme est encore défini à partir d'un objet matériel (artefact), à savoir le prototype international du kilogramme (1re réunion de la CGPM, 1889 ; 3e réunion de la CGPM, 1901), et que les définitions de l'ampère, de la mole et de la candela dépendent du kilogramme..........

    *que de nombreux progrès ont été effectués ces dernières années pour relier la masse du prototype international à la constante de Planck h, par des méthodes telles que les expériences de la balance du watt ou les mesures de la masse d'un atome de silicium,

    *que les incertitudes associées à l'ensemble des unités électriques du SI réalisées, directement ou indirectement, au moyen de l'effet Josephson et de l'effet Hall quantique et à partir des valeurs dans le SI des constantes de Josephson et de von Klitzing, KJ et RK, pourraient être réduites de manière significative si le kilogramme était redéfini de façon à ce qu'il soit relié à une valeur numérique exacte de h, et si l'ampère était redéfini de façon à ce qu'il soit relié à une valeur numérique exacte de la charge élémentaire e,

    *que la CGPM, lors de sa 23e réunion en 2007, a adopté la Résolution 12 qui expose le travail à accomplir par les laboratoires nationaux de métrologie, le BIPM et le Comité international des poids et mesures (CIPM), ainsi que ses Comités consultatifs, afin que les nouvelles définitions du kilogramme, de l'ampère, du kelvin et de la mole fondées sur des constantes fondamentales puissent être adoptées,

    *que, bien que des progrès notables aient été réalisés, tous les objectifs fixés par la Résolution 12 adoptée par la CGPM à sa 23e réunion n'ont pas été atteints, ce qui ne permet pas au CIPM de soumettre une proposition finalisée,

    *qu'il est néanmoins désormais possible de présenter une version claire et détaillée de ce qui sera sans doute proposé..........

    ce qui signifie que le SI continuera à être établi sur les sept unités de base actuelles et que notamment :

    *le kilogramme restera l'unité de masse mais son amplitude sera déterminée en fixant la valeur numérique de la constante de Planck à exactement 6,626 06X ×10-34 lorsqu'elle sera exprimée en m2 kg s-1, unité du SI égale au joule seconde, J s,

    *l'ampère restera l'unité de courant électrique mais son amplitude sera déterminée en fixant la valeur numérique de la charge élémentaire à exactement 1,602 17X ×10-19 lorsqu'elle sera exprimée en s A, unité du SI égale au coulomb, C..........

    La Conférence générale des poids et mesures invite :

    *le CIPM à lui proposer de réviser le SI dès que les recommandations de la résolution 12 adoptée par la CGPM à sa 23e réunion seront satisfaites, en particulier la préparation des mises en pratique des nouvelles définitions du kilogramme, de l'ampère, du kelvin et de la mole,

    *le CIPM à poursuivre son travail afin d'obtenir une meilleure formulation des définitions des unités de base du SI fondées sur des constantes fondamentales, l'objectif étant de parvenir, autant que possible, à une description plus facilement compréhensible pour l'ensemble des utilisateurs tout en gardant rigueur et clarté scientifiques. »

     4) LES UNITÉS FONDAMENTALES

    La métrologie est une science peu connue, mais qui a pourtant des fonctions très importantes : scientifiques, industrielles, commerciales et légales. De bons ''mesurages'' nécessitent en tout premier lieu des étalons surs et bien définis ainsi que des unités pratiques et adaptées aux besoins. Nous avons vu que les pionniers du 19ème siècle ont établi expérimentalement les unités d'énergie électriques et magnétiques de base (Ampère, Watt, Volt, Coulomb) qui sont toutes reliées entre elles et avec les unités fondamentales de la mécanique, de l'énergie et autres, employées par l'homme dans la vie courante et pour les besoins de ses calculs. Il s'agit donc d'unités ''macroscopiques'', qui ne conviennent pas bien dans l'étude de la matière au niveau ''quantique''. Mais le Bureau International des Poids et Mesures, BIPM, a réussi à adapter les unités énergétiques aux nouvelles théories de la physique quantique. Il a su établir de nouvelles références dans les domaines du temps et de la fréquence, dans celui de l'électricité et du magnétisme, et il a même pu imaginer de pouvoir fonder un système d'unités international (SI) sur un nombre restreint de constantes fondamentales ( c'est le sujet de mon Post-scriptum).

    L'unité d'énergie la plus utilisée en physique atomique et nucléaire est ''l'électron-volt''.( J'ai donné précédemment la valeur de la constante de Planck dans cette unité). La valeur de l'électron-volt a été déterminée expérimentalement, c'est l'énergie acquise par un électron accéléré dans le vide, depuis le repos, par une différence de potentiel de 1 volt. Le symbole de cette unité s'écrit ''eV'' ou (e) est la valeur absolue de la charge de l'électron ''au repos'' sur l'orbitale de plus basse énergie (état fondamental). Il faudrait d'ailleurs mieux parler pour (e) de la charge du proton qui, elle, est une constante. V est le Volt, différence de potentiel électrique, (une des unités principales de l'énergie électrique) qui est la cause de la circulation des électrons dans un conducteur. Les multiples usuels de l'électron -volt sont les suivants :

    *1 keV = 103 eV = 1,602177.10-16 J (Joules)

    *1 MeV = 106 eV = 1,602177.10-13 J      ''

    *1 GeV = 109 eV = 1,602177.10-10 J     ''

    *1 TeV = 1012 eV = 1,602177.10-7 J      ''

    Concernant les unités électriques traditionnelles, je ne peux mieux expliquer leur problème d'adaptation au progrès actuel des techniques, qu'en citant intégralement le texte ci-dessous. Il s'agit de l'exposé, fait en Octobre 2007 par le Laboratoire National de Métrologie et d'Essais (LNE) sur le développement de son étude de la métrologie électrique quantique :

    « PRESENTATION

    Les grandeurs électriques sont définies dans le système international d'unités (SI) par rapport à l'ampère, mais la réalisation pratique avec une exactitude élevée de ces définitions est très difficile et ne répond pas aux exigences de l'instrumentation moderne qui nécessite des étalons électriques de plus en plus stables et reproductibles. Au cours des vingt dernières années, la maîtrise d'effets quantiques du transport électronique a montré la possibilité de substituer aux étalons matériels des étalons quantiques plus stables et plus reproductibles et a permis l'avènement de la métrologie électrique quantique. La mesure de ces étalons met en jeu des constantes physiques, telles que la charge de l'électron e et la constante de Planck, h qui revêtent un caractère universel.

    Ainsi, depuis le début des années 90, le CIPM (Comité International des Poids et Mesures) recommande l'utilisation de l'Effet Josephson et l'Effet Hall Quantique (EHQ), pour réaliser respectivement les étalons de tension et de résistance. Plus récemment, une nouvelle voie a été ouverte vers un étalon de courant reposant sur l'effet Tunnel Mono-électronique (ETM). Dans ce cadre, les nouveaux étalons quantiques ont permis d'atteindre des niveaux de reproductibilité jamais égalés auparavant. «

    « LES DÉVELOPPEMENTS EN COURS AU LNE

    Le LNE s'est ainsi engagé dans des études destinées à maîtriser les propriétés des dispositifs nano-métriques permettant le maintien des unités de tension et de résistance. Les phénomènes quantiques mis en jeu s'observant dans des conditions expérimentales spécifiques, une instrumentation adaptée a été développée au laboratoire (Comparateurs Cryogéniques de Courants Continus : 4C).

    Le LNE développe également des études innovantes sur les réseaux Josephson programmables ou la conception et la réalisation de réseaux de barres de Hall qui font appel aux techniques pointues de la lithographie. Un étalon quantique de courant (basé sur l'effet Tunnel Mono-électronique, ETM) est également mis au point dans le cadre de l'expérience du triangle métrologique qui consiste à réaliser une loi d'ohm quantique à partir des trois effets (Josephson, EHQ, ETM). Le but principal de cette expérience est de vérifier, avec une incertitude relative de 10-8 , la cohérence des constantes, et de leurs valeurs impliquées dans les trois phénomènes quantiques. Ceci est une étape permettant d'envisager à terme la représentation de certaines unités électriques en termes de constantes universelles (h, e …). «

    Au milieu de l'année 2014, je ne peux savoir où en sont les travaux des scientifiques en métrologie concernant les trois points importants que nous avons mis en évidence. Le premier est la redéfinition de toutes les unités (principalement d'énergie) en rapport avec des constantes universelles parfaitement établies. Le deuxième est une révision complète de la notion de ''masse'' et une définition du kilogramme basée sur les constantes universelles précédentes. Le troisième est le développement de nouvelles unités adaptées au domaine ''nanométrique'' qui est celui dans lequel les scientifiques travaillent maintenant. Il s'agit du domaine ''mésoscopique'' dont l'échelle de longueur est intermédiaire entre le microscopique et le macroscopique. C'est précisément là que se manifeste la nature ondulatoire des électrons et que l'on observe tous les ''effets'' dont nous avons parlé au N° 11. Ce sont ces ''effets'' qui portent sur la ''fonction d'onde'' de l'électron, et qui obligent à considérer la nature ondulatoire de l'électron. Nous dirons, plus simplement, qui amènent à considérer que l'électron est une onde.

    5)   CONCLUSION

    En conclusion, je me propose d'étudier avec vous, dans les prochains chapitres du P.S. de ce blog, les domaines dans lesquels ces ''effets'' apparaissent. Voici quelques titres : Résonance de spin électronique – Supraconductivité – Phénomènes associés à la ''diffusion'' des ondes et des particules. Mais, comme nous l'avons vu, le prochain chapitre du P.S. sera intitulé ''Structures dissipatives et énergie''.

    Par la suite, si ''la vie de l'esprit'' me laisse le délai suffisant, j'aimerais aborder l'étude des phénomènes météorologiques qui ont, à mon sens, un certain rapport avec l'électron, tant du point de vue cinétique et électrostatique que sur le plan de la structure (analogies entre la tornade et le ''vortex'', entre le vent et l'onde magnéto-gravitationnelle, entre l'air et la substance de l'espace).